La problématique des mobilités durables est très large, car elle n’est pas qu’un sujet énergétique, lié aux émissions de gaz à effet de serre. Elle soulève aussi des questions d’aménagement des territoires (artificialisation des sols, environnement), de gestion pertinente des ressources (cultures, matériaux), et de modes de vie, individuelle et collective. Elle concerne les déplacements des hommes, mais aussi des « marchandises ».
La question des émissions de CO2 liées à la mobilité, aux conséquences climatiques majeures, reste cependant prioritaire, parce qu’urgente. Celles émanant des transports produisent en effet plus d’un tiers de la pollution atmosphérique mondiale !
Les modes de vie concernent principalement les déplacements domicile – travail et domestiques, les voyages d’affaires et touristiques, notamment intercontinentaux (aviation), et les possibilités nouvelles des télécommunications (visio-conférences, réseaux…).
Une tendance forte en la matière est de favoriser les mobilités « douces » : à pied, à vélo, ou en partage (covoiturage…) ainsi que les transports en commun, routiers principalement.
Mais le problème majeur pour les transports reste celui de la motorisation, dépendant aujourd’hui massivement des énergies fossiles, à l’exception du ferroviaire à traction électrique, vertueux, qui ne nécessite notamment pas de stockage d’énergie. Embarquée ou non, encore faut-il que celle-ci ne provienne pas du charbon ou des hydrocarbures, c'est le cas d’ innombrables véhicules terrestres, en voie de conversion vers l’électrique (automobiles), et de nouveaux camions, bus, et autocars. Ces derniers sont plus difficiles à équiper de grosses batteries : Ils vont donc de plus en plus fonctionner au gaz naturel, parfois au biogaz, et plus tard sans doute à l’hydrogène.
Les navires maritimes et fluviaux (porte-conteneurs, "vraquiers", péniches...) brulant du fuel lourd, commencent d'autre part à utiliser des gaz naturels ou des carburants de synthèse (méthanol, ammoniac…) « vertueux », en attendant probablement l’hydrogène. Ce secteur investit également très sérieusement la propulsion vélique, c'est à dire "à voile".
Enfin, les avions, ne pouvant emporter de lourdes batteries, sauf pour de courtes distances, fonctionnent déjà à petite échelle avec des mix de bio-carburants ou bientôt avec des fuels plus « propres » dits « SAF ». L’hydrogène viendra plus tard, ce n’est pas pour demain…Le déploiement de toutes ces pratiques et technologies implique des recherches et développements importants, et des changements de mentalité qui vont impacter les comportements humains pendant des années. L’humain restera donc incontournable …
Toute une affaire de "mentalités" en effet afin d'atteindre les objectifs c'est à dire : Equilibrer les besoins de déplacements avec la nécessité de protéger l’environnement et de promouvoir une société plus équitable.
L'important sera surtout : De forger "le CAP collectif" afin d'oeuvrer dans le même sens et d'éviter les actions contradictoires .
Les impératifs climatiques nécessitent désormais pour chaque individu d'être raisonnable, rigoureux et réactif ; Et il n'est pas du tout incompatible de réduire les impacts négatifs liés aux transports tout en améliorant la qualité de vie des citoyens .
Nous l'avons compris, le challenge reste important toutefois, car il va s'agir d'intégrer beaucoup d'aspects clés de la mobilité durable:
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