Les ordinateurs et les microprocesseurs ont, depuis une cinquantaine d’années, « envahi » tous les secteurs de la vie économique, sociale, et domestique, mais on s’est peu intéressé à leur apport en faveur de la transition écologique, aujourd’hui pourtant incontournable.

Principalement ciblée sur la sauvegarde du climat, donc sur la réduction des gaz à effet de serre, celle transition est en effet centrée aujourd’hui principalement sur des problématiques énergétiques, ainsi que sur la biodiversité - donc sur l’habitabilité des territoires, des océans et des zones humides, sur l’avenir des ressources, minérales et biologiques, sur la réduction drastique des pollutions, et sur l’économie circulaire (recyclage des déchets).Les solutions génériques préconisées en faveur de l’écologie sont connues ; elles reposent sur la sobriété (énergie et matières), sur l’efficacité des machines et des « process », sur le remplacement des équipements énergivores et lourds par des substituts « légers et propres », sur l’aménagement des territoires et l’adoption de comportements sociétaux durables.Les technologies numériques peuvent contribuer puissamment à ces mutations, car elles permettent des progrès majeurs dans les domaines d’activité suivants :

  1. La recherche et le développement, dans le calcul, la modélisation, la simulation dynamique des systèmes énergétiques, agroéconomiques, productiques, économiques et sociaux (habitat, transports…), notamment pour l’étude des empreintes et impacts atmosphériques, territoriaux et maritimes.
  2. Le traitement des données d’observation et la surveillance « en temps réel » des territoires (indicateurs) ; la gestion et l’optimisation des systèmes d’exploitation, en vue de maîtriser les paramètres physico-chimiques des installations, de générer des alertes (prévention), de constituer des bases de données (statistiques..).
  3. Le « contrôle-commande » d’innombrables équipements (machines, robots) et moyens de transport, engins volants (aéronefs, drones,), par de multiples processeurs embarqués, optimisant les consommations d’énergie, en pilotage autonome.
  4. En plus de ces « applications », l’arrivée des algorithmes de l’IA et l’accès à de puissants « Data/centers », notamment dans l’usage de « langages naturels » et professionnels, va apporter de nouveaux progrès écologiques.

Parmi ces possibilités d’application de traitement numérique, on peut citer la gestion de micro-réseaux énergétiques, celle des logements (chauffage et domotique), l’hybridisation de toutes sortes de véhicules, la surveillance par drones des forêts et des champs, la gestion de l’eau en agriculture, l’arrachage des herbes par des machines autonomes, l’usage de robots de livraison en distribution, et pour la collecte des déchets.


Vision et Solutions de Cyprès PRODUCTION


Ainsi, il ne s'agit en aucun cas d'opposer les innovations numériques et les progrès escomptés en matière de transition écologique . Nous l'avons compris, c'est au contraire un levier d'une grande pertinence.

Ainsi, il va s'agir de convaincre rapidement de leur intérêt et d'expliquer, au plus grand nombre, pourquoi .

Une démarche fine et ciblée d'ingénierie le permettra (cf - méthodologie "si près sourisse"), en entrant dans chaque sujet avec des exemples et des démonstrations probantes.

Nous savons, par exemple, ce que peut faire concrètement l'IA pour la promotion d'un développement durable et la protection de l'environnement :

  1. Gestion des ressources naturelles:
    • Agriculture de précision : L'IA peut analyser des images satellite et des données météorologiques pour optimiser l'irrigation, l'utilisation des engrais et la plantation des cultures, réduisant ainsi le gaspillage de ressources et les impacts environnementaux.
    • Gestion forestière : Les drones et les capteurs équipés d'IA peuvent surveiller la santé des forêts, détecter les maladies et les infestations, et aider à planifier des interventions pour préserver les écosystèmes forestiers.
  2. Surveillance et conservation de la biodiversité:
    • Identification des espèces : Des algorithmes de reconnaissance d'image peuvent identifier et suivre des espèces animales et végétales en voie de disparition, facilitant ainsi les efforts de conservation.
    • Prévention du braconnage : Des systèmes de surveillance intelligents peuvent détecter et signaler en temps réel les activités de braconnage dans les réserves naturelles.
  3. Réduction des émissions de gaz à effet de serre:
    • Optimisation des réseaux électriques : L'IA peut aider à gérer la distribution de l'énergie renouvelable, prévoir la demande en électricité, et optimiser l'utilisation des sources d'énergie pour réduire les émissions.
    • Transport intelligent : Les systèmes de transport intelligents, tels que les véhicules autonomes et le contrôle du trafic basé sur l'IA, peuvent réduire les embouteillages et les émissions de CO2.
  4. Gestion des déchets et recyclage:
    • Tri automatisé des déchets : Des robots équipés de l'IA peuvent trier les déchets plus efficacement que les humains, améliorant ainsi les taux de recyclage.
    • Optimisation des chaînes de recyclage : L'IA peut analyser les flux de déchets et proposer des améliorations pour maximiser le recyclage et minimiser les déchets non recyclables.
  5. Prévision et gestion des catastrophes naturelles:
    • Prévision des catastrophes : Des modèles d'IA peuvent prévoir les catastrophes naturelles telles que les ouragans, les inondations et les incendies de forêt, permettant une meilleure préparation et une réponse rapide.
    • Analyse des impacts climatiques : L'IA peut modéliser les impacts du changement climatique sur différents écosystèmes, aidant ainsi les décideurs à prendre des mesures préventives.
  6. Recherche et innovation écologique:
    • Développement de nouveaux matériaux : L'IA peut accélérer la découverte de matériaux durables et moins polluants, par exemple, des substituts biodégradables aux plastiques traditionnels.
    • Optimisation des procédés industriels : Les algorithmes d'IA peuvent améliorer l'efficacité des processus industriels, réduisant ainsi leur consommation d'énergie et leurs émissions.

Remarque : L'intégration du numérique dans les pratiques écologiques offre des solutions innovantes et efficaces pour relever les défis environnementaux. Toutefois, il est crucial de gérer l'impact environnemental des technologies elles-mêmes, comme la consommation énergétique des centres de données et la gestion des déchets électroniques, pour garantir un avenir durable et équilibré.


En conclusion : La valorisation du potentiel humain étant le métier de Cyprès PRODUCTION ; Il est tout à fait logique et pertinent  de s'intéresser, dans ce domaine , aux inventions technologiques et systémiques des HOMMES .

Envie d'en savoir plus sur nos solutions d'ingénierie pragmatiques et très à l'écoute des besoins et contraintes de chacun(e) ? 

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