Corps naturel mythique, source d’énergie des étoiles (soleil), l’hydrogène - cité par Jules Verne - en 1875 - comme « provenant de l’eau, utilisée un jour comme combustible », est aujourd’hui considéré comme le « Pétrole du futur » par de nombreux esprits écologistes… Mais il est pourtant introuvable à l’état libre, sur notre planète. Il faut le « fabriquer »…
Cette molécule diatomique « H2, vecteur d’énergie » est un gaz hyper-léger, qui s’échappe naturellement et s’enflamme très facilement, donc très difficile à stocker et à transporter.
On sait le liquéfier, mais à - 253 °C, et le stocker (dans des réservoirs de voiture), sous 700 bars ! Sa combustion, surtout, dégage 3 fois plus d’énergie que celle du pétrole, en ne dégageant aucun effluent de CO2 !, (ce qui explique son usage dans les lanceurs spatiaux).
On le produit aujourd’hui industriellement, soit chimiquement (l’hydrogène « gris »), à partir du gaz naturel ou du méthane, à un coût acceptable, mais en émettant beaucoup de CO 2, soit à un coût nettement plus élevé par électrolyse de l’eau (l’hydrogène « vert »), avec un rendement d’environ 30 % s’il est associé à une « pile à combustible » produisant de l’électricité , et rejetant… de l’eau !
L’hydrogène (gris) est déjà utilisé massivement actuellement dans la désulfuration des produits pétroliers, ainsi que pour la production d’ammoniac et d’engrais azotés, mais encore très peu par électrolyse. De grandes industries (acier, ciment, chimie) pourraient aussi remplacer leurs intrants « réducteurs » (charbon), polluants, par de l’hydrogène « vert ».
Dans les transports, des automobiles « propres » roulent déjà à l’hydrogène, mais leur coût est très élevé (~75 000 €) et celui des (très rares) stations de recharge tout autant (1M € !).
C’est dans les transports « lourds » (gros navires, camions et bus..) que l’hydrogène semble avoir un avenir important. Mais les équipements appropriés ne sont pas encore « matures ».
C’est pourquoi des investissements majeurs de Recherche et Développement sont engagés actuellement dans les technologies de l’hydrogène, en France, en Allemagne, dans les pays avancés. Leur emploi permettrait surtout de stocker les énergies intermittentes, décarbonées, produites par les éoliennes et les panneaux solaires, et celles de centrales nucléaires. Les investigations technico-économiques déjà menées ont montré que c’est toute la chaîne de valeur (production – transport – stockage - distribution - consommation) qui doit être optimisée, d’où la nécessité d’une coopération intelligente et performante entre les grandes multinationales et autres acteurs concernés ( ETI, start-ups).
Les chercheurs, ingénieurs, opérateurs, gestionnaires du secteur hydrogène devront apprendre à travailler ensemble !
L'Hydrogène se retrouve donc au coeur de la transition énergétique mais aussi de la relocalisation et de la souveraineté économique . Il est donc indispensable que les divers acteurs s'impliquent , disposant nécessairement d'une culture suffisante et poussée sur ce sujet (selon les cas de décarbonation souhaités par exemple).
Une suggestion qui nous semble pertinente pour la France :
Les trois grands secteurs de développement du vecteur Hydrogène étant les mobilités, l'industrie et le bâtiment : Nous pourrions d'emblée enclencher :
"les chantiers à perspectives pédagogiques correspondants"; en misant sur l'ingénierie de la connaissance et des compétences .
La méthodologie SI PRES SOURISSE ®, très innovante, permettra enfin un "MANAGEMENT pensé TRES en AMONT" de cette activité /filière.
En conclusion sur tous ces sujets qui ne semblent que "techniques" : Investissez qualitativement et fortement la question Humaine pour impliquer en profondeur les territoires, et de façon pérenne ; D'après nous : C'est l'unique condition de la réussite d'une telle ambition.
De plus, des études de Sûreté / Sécurité doivent avoir lieu car nous savons que l'hydrogène est très inflammable ( NB / il est comprimé à 700 bars dans les réservoirs des véhicules).
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Un contact : Cyprès PRODUCTION au 06 87 33 72 49